9. Une réforme du crédit pour l'emploi et la relance économique

- Convocation d'une Conférence nationale pour de nouveaux financements réunissant les secteurs des banques, des assurances, des institutions financières, de l'industrie et des services avec les représentants des salariés pour engager une relance nouvelle.

- De nouveaux critères pour la distribution du crédit viseraient à relancer l'emploi, la formation et les activités. Le crédit serait d'autant plus avantageux que les investissements financés créeraient plus d'emplois. Cela permettrait de diminuer les charges financières, et de dissuader la spéculation.

- Un pôle public du système bancaire, des institutions financières et du crédit serait créé. Ayant pour objectif non plus la rentabilité financière mais l'efficacité sociale, il pourrait en coopération avec le secteur bancaire privé jouer un rôle moteur pour la relance.

- Constituer un Fonds national décentralisé pour aider les entreprises en coopération entre elles et avec le secteur bancaire à financer l'emploi, la formation, les nouvelles technologies. Il servirait à offrir des crédits avantageux pour des plans de formation et pour des investissements créateurs d'emplois. Il serait ouvert à l'intervention des salariés, des citoyens et des élus. Dès le début de la législature, ce fonds pourrait commencer à être alimenté par un prélèvement obligatoire sur les mouvements de capitaux et les profits financiers des entreprises et des institutions financières. Les aides publiques à l'emploi ainsi que le produit d'une pénalisation modulée des licenciements sans reclassement équivalent serviraient également à alimenter ce fonds.