3. Une réforme progressiste et moderne de la protection sociale

- Abroger le plan Juppé.

- Répondre positivement à la demande d'un "Grenelle de la santé" exprimée dans le mouvement de mars 1997 rassemblant les médecins, les personnels de santé et les assurés sociaux.

- Proposer une nouvelle législation assurant le financement d'une protection sociale et d'une politique de santé moderne correspondant aux besoins du pays.

Financement

- Moduler les cotisations patronales en favorisant les entreprises qui créent des emplois et améliorent les salaires.

- Soumettre les revenus financiers des entreprises et des institutions financières ainsi que les placements spéculatifs à un taux de cotisation de 14,6 % comme les salaires. Cela rapporterait 192 milliards de francs aux caisses de Sécurité sociale qui serviraient à éponger les déficits et les dettes, à améliorer les prestations, à supprimer le RDS. Dans cette perspective la CSG pourrait être à terme supprimée.

- En matière de dépenses, il faut cesser d'incriminer assurés sociaux et médecins et rejeter la "maîtrise comptable" qui conduit au rationnement des soins. Pour une bonne gestion des coûts de la santé, il convient de rendre transparente la gestion des grands équipements, de peser à la baisse sur les prix des médicaments procurant des profits fabuleux aux groupes pharmaceutiques et de développer la prévention notamment à l'école et dans les entreprises. Un tel financement permettrait d'améliorer la protection sociale, les retraites, les prestations familiales, notamment l'allongement du congé maternité à 6 mois et le développement de l'hôpital public. Il rendrait également possible un effort substantiel dans la lutte contre le sida : effort de recherche pour le vaccin, pour l'accès de tous aux soins en France mais aussi dans le tiers-monde.

Une gestion transparente

- Instituer la transparence totale sur les investissements et la gestion des fonds de la Sécurité sociale avec des moyens de contrôle pour les assurés sociaux.

- Rétablir l'élection du Conseil d'administration de la Sécurité sociale par les assurés sociaux.