4. Création de 1 500 000 emplois en deux ans. Réduction du temps de travail

L'époque appelle une réduction significative du temps de travail pour créer des emplois et pour le progrès humain.

- Adoption d'une loi cadre réduisant immédiatement le temps de travail à 35 heures sans diminution de salaire.

- Rétablir le droit à la retraite à 60 ans et le fixer à 55 ans pour les femmes et les salariés effectuant des travaux pénibles.

- Adoption d'une loi anti-précarité visant à transformer tous les emplois et situations précaires en emplois stables et correctement rémunérés. Dans le secteur public à l'initiative de l'Etat et des collectivités locales. Dans les entreprises à l'aide d'incitations avec la participation des salariés.

- Création de 1 500 000 emplois en deux ans dont 700 000 pour les jeunes.

En combinant la réduction du temps de travail à 35 heures sans diminution de salaire, le développement de la formation, le remplacement des 630 000 salariés qui chaque année partent à la retraite, la mise en chantier de projets de développement de filières industrielles et de services, on peut créer en deux ans au moins 1 500 000 emplois stables et bien rémunérés.

Créer 700 000 emplois pour les jeunes c'est possible :

- Répondre aux besoins de la population en services publics nécessite la création de 500 000 emplois. La moitié doit être réservée aux jeunes.

- De même on peut réserver la moitié des emplois destinés à compenser les 630 000 départs annuels à la retraite par l'embauche de jeunes avec, si nécessaire, un temps de formation.

- En incluant dans les critères déterminant l'attribution des marchés publics une clause emploi-jeunes.

- Par la création d'agences départementales pour l'emploi des jeunes impliquant les Chambres de commerce, les partenaires sociaux, les représentants de l'Etat, les jeunes, les élus, les associations avec l'objectif de préparer des plans associant formation et création d'emplois pour les jeunes.

Ces mesures et d'autres, comme l'insertion dans le travail des moins qualifiés, avec un temps partagé entre travail et formation, vont dans le sens de la mise en chantier progressive, en liaison avec l'expérience des salariés et des acteurs de la vie sociale et économique, de ce que le Parti communiste appelle un système de sécurité d'emploi-formation permettant le passage des salariés dans différentes activités : emploi, formation, participation à la recherche, à la formation des autres notamment des jeunes.