Première priorité budgétaire
L'annonce de la suppression de 5 000
postes à l'Education nationale traduit mieux que tout discours la
politique de la droite. La France a besoin de plus de professeurs, de plus
d'éducateurs. Nous voulons faire de l'éducation la première
priorité budgétaire. Notre objectif est d'abord de conforter
l'école de la République, creuset de l'intégration,
garantie de l'égalité des chances. Nous proposons de répartir
l'encadrement selon le principe de discrimination positive qui nous a conduits
aux ZEP. Nous voulons libérer les initiatives des enseignants
en multipliant les projets et les contrats d'établissement. Nous
augmenterons l'aide aux IUFM et en particulier aux bourses d'élèves-professeurs.
Nous proposons d'adapter les rythmes scolaires au niveau de la commune
ou du groupement de communes - dans le cadre d'options définies
nationalement. Nous renforcerons l'enseignement professionnel au
sein du service public d'éducation par un partenariat systématique
(avec les entreprises et les administrations) comportant la généralisation
de l'alternance sous statut scolaire ou par apprentissage. Nous relancerons,
dans l'enseignement supérieur, la politique engagée de
1988 à 1993 (plan "Université 2000") et que la droite a gelée
depuis: refonte des premiers cycles universitaires autour d'un dispositif
d'orientation souple, rationalisation des formations technologiques supérieures.