4. Rétablir la priorité à l'Éducation

Première priorité budgétaire

L'annonce de la suppression de 5 000 postes à l'Education nationale traduit mieux que tout discours la politique de la droite. La France a besoin de plus de professeurs, de plus d'éducateurs. Nous voulons faire de l'éducation la première priorité budgétaire. Notre objectif est d'abord de conforter l'école de la République, creuset de l'intégration, garantie de l'égalité des chances. Nous proposons de répartir l'encadrement selon le principe de discrimination positive qui nous a conduits aux ZEP. Nous voulons libérer les initiatives des enseignants en multipliant les projets et les contrats d'établissement. Nous augmenterons l'aide aux IUFM et en particulier aux bourses d'élèves-professeurs. Nous proposons d'adapter les rythmes scolaires au niveau de la commune ou du groupement de communes - dans le cadre d'options définies nationalement. Nous renforcerons l'enseignement professionnel au sein du service public d'éducation par un partenariat systématique (avec les entreprises et les administrations) comportant la généralisation de l'alternance sous statut scolaire ou par apprentissage. Nous relancerons, dans l'enseignement supérieur, la politique engagée de 1988 à 1993 (plan "Université 2000") et que la droite a gelée depuis: refonte des premiers cycles universitaires autour d'un dispositif d'orientation souple, rationalisation des formations technologiques supérieures.