C. Une agriculture forte, à taille humaine, compétitive

Chaque année, 30 000 exploitations – en majorité de petites dimensions – disparaissent en raison du processus de restructuration que connaît l’agriculture, en particulier la crise de l’élevage. La concentration des exploitations va s’accélérer au détriment de la vie rurale et des paysages : c’est donc vers une agriculture sans paysans que nous nous dirigeons.

Il est grand temps d’offrir de nouvelles perspectives de développement aux agriculteurs. Nous souhaitons leur redonner espoir.
 

L’agriculture a un avenir - Nous souhaitons permettre aux exploitants de bénéficier de prix rémunérateurs assurant la viabilité des exploitations.

- Nous favoriserons les installations grâce à un régime fiscal de transmission des exploitations par franchise d’impôt.

- Nous nous opposerons à la disparition des quotas laitiers.

L’agriculture, c’est la vie - Nous proposons la création d’un fonds vert qui permettra la constitution d’une épargne bon marché (grâce à un traitement fiscal préférentiel pour les épargnants) pour financer des projets favorables à l’environnement à des taux bonifiés.

- Nous inciterons aussi au respect de l’environnement et notamment " à la remise des vaches dans les prés " en proposant une prime à l’herbe significative qui permette " le vrai élevage extensif ".

La politique agricole : une nécessité pour la France et pour l’Europe - Nous souhaitons inscrire l’agriculture française dans un ensemble plus vaste en cohérence avec le développement de l'Europe. Nous sommes favorables à la fois à l’élargissement aux pays d’Europe Centrale et Orientale et à la constitution d’un nouveau partenariat avec les pays euro-méditerranéens pour permettre la mise à niveau des structures et des filières comme des politiques de sécurité alimentaire et de développement rural. L’Europe doit progressivement construire avec ces pays une zone privilégiée de libre échange.