A. Transformer la société industrielle en société de la connaissance
La société qui émerge actuellement est fondamentalement une société de la connaissance, dont les piliers sont l'éducation, la formation, la recherche et la science, l'innovation.
Aujourd'hui, la maîtrise du
savoir produit des effets économiques en terme d'emploi et de richesses.
Elle constitue un outil pour le développement culturel et linguistique,
mais aussi un instrument pour assurer la cohésion nationale et le
rayonnement de notre pays.
L’éducation à la conquête de la performance
L’école est fondée sur le modèle républicain qui repose sur trois piliers : l’unité nationale, la laïcité et l’égalité des chances. C’est ce modèle qu’il faut restaurer. Dans cette perspective, des aménagements au système actuel sont nécessaires pour limiter les pressions bureaucratiques (comme par exemple la sectorisation) et les rigidités de plus en plus inadaptées (le passage automatique de classe en classe, l’absence de contrôle régulier des acquis).
- La lutte contre l’illettrisme sera notre priorité à l’Education Nationale. Plus de 20% des jeunes Français qui entrent en sixième ne comprennent pas ce qu’ils lisent. Plus de 10% d’entre eux ne savent pas lire du tout. Pour ces oubliés du système, c’est le processus de l’exclusion qui commence. Désormais, grâce à un pôle pédagogique renforcé autour de l’enseignement et de l’apprentissage de la lecture à l’école primaire, plus aucun élève ne pourra rentrer en sixième sans savoir lire.
- Parallèlement, nous bâtirons les institutions nouvelles de recherche et de développement qui seront chargées de repérer et de répandre les pratiques pédagogiques qui répondent aux besoins de ces élèves.
- Nous voulons accroître la liberté dans le choix de l’école qu’il s’agisse du choix entre l’enseignement privé et public, ou, au sein de ce dernier, du choix entre plusieurs établissements par un assouplissement décisif de la carte scolaire. Pareillement, nous donnerons aux établissements scolaires les moyens d’une plus grande autonomie par le recours à l’expérimentation dans le cadre d’objectifs nationaux.
- La coexistence dans le même établissement d’élèves au passé et au parcours différents est utile car il faut multiplier les passerelles. Nous adapterons le collège pour en faire un lieu de compétence et de différenciation.
- Nous donnerons à l’enseignement technologique et professionnel la place et la reconnaissance qui lui revient dans le système scolaire et universitaire.
- Nous veillerons à ce que le rôle des parents d’élève et l’action des intervenants extérieurs soit intégré au projet éducatif qui est de la responsabilité des maîtres.
- Nous faciliterons la mobilité des enseignants tout au long de leur carrière afin qu’ils puissent s’enrichir d’une expérience professionnelle alternative.
- Pour intégrer la réalité
européenne et la nécessité de maîtriser la mondialisation,
nous favoriserons l’apprentissage des langues étrangères
dès le CP.
La violence scolaire doit faire
l’objet de dispositifs adaptés, notamment en terme de prévention,
pour aller au-delà d’une répétition régulière
des " plans de lutte contre la violence à l’école ". Notre
priorité est de restaurer l’autorité des enseignants et des
éducateurs. L’école doit montrer l’exemple parce qu’elle
ne peut pas être un espace de non droit ni un espace public parmi
d’autres. Nous la considérons comme un sanctuaire.
Il s'inspirera de deux principes: la visée de l’excellence par les chemins de la liberté.
- L'entrée dans l'enseignement supérieur comprendra un semestre d'intégration, avec l'assistance d'un tuteur.
- Le cursus universitaire sera sanctionné par un diplôme qui donne accès à l'emploi, grâce à des échanges considérablement accrus entre le monde de l'entreprise et l'université, tant pour les étudiants que pour les enseignants.
- L’ouverture du système universitaire
français sera améliorée grâce à l'introduction
dans tout cursus de deuxième cycle d'un semestre d'études
dans un autre pays de l’Union.
- La dimension européenne sera pleinement intégrée pour le choix et le financement des grands équipements ainsi que par la création d'un statut de chercheur européen.
- La confiance dans l'échelon régional, concrétisée par une contractualisation, permettra de soutenir en région recherche et innovation et de développer l'offre technologique à destination des PME.
- Développer les contrats, les partenariats entre les laboratoires et l’industrie.